Dans son rapport publié ce mardi 4 janvier 2011 sur le site internet de l’entreprise, la SNCF estime qu’il aurait été « préférable » d’annuler le train Strasbourg-Port-Bou/Nice, arrivé à destination avec plus de treize heures de retard le 27 décembre dernier.
« La volonté de bien faire, c’est-à-dire d’acheminer « coûte que coûte », en dépit de ces conditions difficiles, les 600 voyageurs, a conduit la SNCF à prendre des risques excessifs de qualité qui ont conduit à ce dysfonctionnement majeur de qualité de service » souligne la SNCF dans son rapport publié ce mardi sur son site internet. Et d’ajouter qu’il « aurait été préférable de ne pas faire partir ce train de Strasbourg ce soir là ».
Rappelons que le Lunéa 4295, parti de Strasbourg le dimanche 26 décembre, n’est arrivé à Port-Bou, près de la frontière espagnole, que 24 heures plus tard, alors que la durée du voyage était initialement fixée à une douzaine d’heures.
La faute à « un enchaînement exceptionnel et rarissime de cinq incidents qui ont engendré à un retard cumulé de quinze heures » rappelle la SNCF.
« Les conditions de voyage des 600 voyageurs ont été très difficiles malgré les mesures prises par les équipes et la présence permanente des contrôleurs engagés et attentionnés pour informer sur les aléas subis et les conditions de poursuite du voyage » note-t-elle dans son rapport.
Selon l’entreprise, « l’erreur majeure du retard est un raté de planification du changement de conducteur à Belfort qui n’a pu être ni « bouclée », ni rattrapée dans des conditions satisfaisantes ».