Avant son démarrage officiel en 2012, la Prius Hybride rechargeable du groupe Toyota va se roder pendant trois ans sur le territoire de la communauté urbaine de Strasbourg où les bornes de recharge électrique vont se multiplier. 30 entreprises de la ville sont partenaires de l’opération.
Le constructeur automobile japonais Toyota s’est associé avec EDF et la Ville de Strasbourg pour tester sur le territoire de la communauté urbaine et sur une zone transfrontalière intégrant les villes allemandes de Stuttgart, Mannheim et Karlsruhe, une flotte composée d’une centaine de véhicules Prius hybrides rechargeables, son nouveau modèle propre qu’il souhaite commercialiser en 2012.
Le VHR (Véhicule Hybride rechargeable), qui combine sous son capot deux systèmes de motorisation, l’un à essence, l’autre électrique, sera testé pendant trois ans par une trentaine d’entreprises publiques et privées de la région de Strasbourg, toutes partenaires de l’opération : La Poste, Banque Populaire d’Alsace, Hôpitaux universitaires de Strasbourg, Orange, Veolia Transport…
Unique en Europe, cette expérimentation, lancée il y a deux jours, va permettre à Toyota « bénéficier d’un retour d’expérience réelle sur la base d’un usage quotidien de son véhicule hybride ».
De son côté, EDF assurera, à travers deux de ses filiales locales et avec le concours de la Ville de Strasbourg qui injecte un investissement de 200 000 €, l’installation de l’infrastructure de recharge ainsi que l’ensemble de sa gestion, à savoir huit bornes en voirie situés à quatre emplacements différents du centre-ville de Strasbourg, dix-huit situés dans neuf parkings publics, et plus de cent trente installés au domicile des utilisateurs et sur les lieux de travail.
Pour information, la Toyota VHR est équipée d’une batterie lithium-ion qui lui permet, en milieu urbain, de circuler en mode tout électrique (20 km d’autonomie sous les 100 km/h).
Autre précision : la facture d’électricité consommée sera réglée par l’entreprise lorsque la recharge se fera sur le lieu de travail. En revanche, c’est le salarié qui devra s’en acquitter, lorsqu’elle sera effectuée à son domicile.