La dernière usine gérée par Sony en France va progressivement passer sous le contrôle du spécialiste breton de la SAV Cordon Electronics (Côte d’Armor). Mais les interrogations demeurent sur le maintien ou non des 532 emplois restants sur le site.
La dernière usine française gérée Sony, à Ribeauvillé (Haut-Rhin), spécialisée dans le service après-vente et la sous-traitance électronique, a essuyé en moins de dix ans quatre plans sociaux et subi un perte d’effectif d’un millier de salariés. En 2010, un premier projet de cession, sur lequel Cordon Electronics s’était déjà positionné, avait échoué.
Trois ans plus, la même opération, annoncée par la direction de Sony France au terme d’un comité central d’entreprise organisé à son siège de Puteaux, met encore sur les rangs l’entreprise bretonne dans le cadre d’un projet de filialisation progressive qui devrait aboutir en 2014 à la vente totale du site.
Orange, Carrefour, Canal +, SFR
Cordon Electronics, qui compte 1 500 salariés, est également un spécialiste du SAV dont elle domine le marché français. Elle fonde son activité sur la réparation de matériels électronique de matériel électronique (téléphones mobiles, écrans plats, informatique, box internet…) et compte dans son portefeuille de gros clients comme Orange, Carrefour, Canal +, SFR ou encore Bouygues. Pour SDny Ribeauvillé, en quête de nouveaux de débouchés, l’opportunité s’annonce donc intéressante et probablement décisive.
Le maintien des 532 emplois n’est pas pour autant assuré.
Dans un communiqué, Sony France souligne : « pour que cette activité devienne viable, la nouvelle structure pourrait être adaptée dans un second temps aux réalités de la situation économique et du marché, avec l’objectif de maintenir l’emploi des opérateurs ».