Opposé jusqu’ici au plan de reprise proposé par General Motors, le syndicat CGT de l’usine de Strasbourg a, sous la pression des salariés, décidé de ne plus contester les accords collectifs.
Nouvelle étape décisive dans le projet de reprise de l’usine du Port-du-Rhin, à Strasbourg.
Après le référendum portant sur le rachat du site par le constructeur General Motors (déjà propriétaire de l’usine en 2008 avant de céder ses actifs), la large approbation des salariés puis des principaux syndicats, et l’apparition d’une clause très litigieuse dans le plan de reprise, le syndicat CGT, minoritaire dans l’entreprise, vient finalement de s’engager à ne pas s’opposer aux accords collectifs officialisant le rachat américain.
La CGT avait jusqu’ici refusé d’apposer son paraphe sur la clause prévoyant une réduction globale de 10 % des coûts salariaux.
Or le repreneur GM avait conditionné la mise en œuvre de son plan à la signature unanime des syndicats, condition à laquelle la CGT avait refusé de se plier, ce qui a soulevé l’ire d’une majorité de salariés.
Sur ces entrefaites, plusieurs plaintes pour entrave à liberté syndicale ont été déposées.
Finalement, la médiation conduite par le directeur départemental du Travail a porté ses fruits et la CGT a accepté, via un accord avec la direction, de ne pas contester les accords…pendant trois ans.