Nicolas Grenoville, salarié de France Télécom-Orange, s’était suicidé dans la nuit du 10 au 11 août 2009. Sa mort a été reconnue comme une maladie professionnelle.
Une insupportable vague de suicides… Depuis 2008, le groupe France Télécom-Orange avait vu nombre de ses employés se donner la mort, et ils étaient encore 25 en 2010 d’après l’Observatoire du Stress et des Mobilités Forcées.
Nicolas Grenoville, lui, salarié à Besançon, a mis fin à ses jours dans la nuit du 10 au 11 août 2009, et le parquet de Besançon a ouvert une information judicaire pour homicide involontaire. Mais en attendant le verdict de la justice, première bonne nouvelle pour sa maman, Anne-Marie, avec le classement du suicide de son fils comme maladie professionnelle.
2. « Très satisfaite »
« Je suis très satisfaite, a-t-elle réagi. On avait dans un premier temps demandé à ce que son suicide soit classé comme un accident de travail mais ça avait été refusé. Ensuite une première demande de classement en maladie professionnelle avait également été refusée, mais là ça a enfin été accepté. »
La CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) l’a prévenue le 30 mars 2011. 45 autres familles pourraient elles aussi être concernées, à terme, par cette décision. Côté syndicats, la CFE-CGC/UNSA s’est également dite « satisfaite », mais annonce par communiqué qu’elle sera « vigilante à ce que la direction de France Télécom ne se décharge pas de ses responsabilités en accusant la ligne hiérarchique du salarié » (source : AFP).